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Nouvelle Etude : Pourquoi les 100% électriques (BEV) sont la clé de la décarbonation d’ici 2035

3 sept. 2025

L’étude de Charge France, Alpitronic et Transport & Environment porte une ambition forte pour démontrer que la transition vers le véhicule électrique est possible et souhaitable pour le pouvoir d’achat, la transition écologique et la souveraineté industrielle européenne. Ces constats sont réaffirmés par des analyses inédites du Boston Consulting Group présentées dans l’étude et démontrent que les hybrides rechargeables et prolongateurs d’autonomie apparaissent plutôt comme une solution de transition à court terme. 

La transition vers la mobilité électrique s’accélère en Europe

En quelques années, la part de marché des voitures électriques à batterie (BEV) est passée de 2% en 2019 à 16% en 2025, et pourrait atteindre 90 à 100% d’ici 2035 si les trajectoires de transition ne sont pas remises  en cause. Alors que certains pensent encore que les hybrides rechargeables (PHEV) ou à prolongateur d’autonomie (EREV) pourraient être une alternative durable, les données montrent que les BEV sont de loin la meilleure solution pour décarboner le transport léger.

Les freins à l’adoption disparaissent rapidement

Les craintes autour de l’autonomie, du temps de recharge, du coût ou de la revente s’effacent progressivement :

  • Recharge : les nouvelles bornes ultra-rapides permettent de récupérer 60% d’autonomie en moins de 10 minutes.

  • Autonomie : les modèles lancés en 2024 affichent en moyenne 544 km de portée.

  • Valeur de revente : l’écart avec les voitures thermiques se réduit d’année en année.

  • Coût : déjà en 2025, une BEV est moins chère à l’achat et à l’usage que la majorité des PHEV et des thermiques, surtout sur les segments citadins et familiaux.

BEV vs. PHEV/REEV : le match est clair

Les chiffres sont sans appel :

  • Un BEV coûte jusqu’à 1 600 € de moins par an qu’un PHEV pour un conducteur moyen.

  • Les PHEV roulent en mode électrique seulement 45-50% du temps pour les particuliers et 10-15% pour les flottes d’entreprise, bien loin des 80% attendus.

  • Les REEV, populaires en Chine, consomment en moyenne 35% du temps avec leur générateur thermique.

Sur le plan climatique, l’avantage est encore plus marqué :

  • Sur tout leur cycle de vie, les BEV émettent 3 à 5 fois moins de CO₂ qu’un PHEV ou un REEV et 9 fois moins qu’un véhicule thermique

  • Après seulement 20 000 km parcourus, un BEV devient systématiquement plus vertueux qu’un PHEV, quel que soit le mix énergétique européen.

Un levier économique et social pour l’Europe

La transition vers les BEV ne se limite pas à un enjeu écologique :

  • Elle pourrait réduire de 15% les importations de pétrole d’ici 2035, soit jusqu’à 45 milliards d’euros économisés par an. 

  • Elle soutient la réindustrialisation européenne, avec 100 000 emplois prévus dans les usines de batteries et 70 000 dans les infrastructures de recharge d’ici 2030.

Trois actions pour accélérer la transition

Le rapport recommande aux décideurs européens de :

  1. Maintenir l’échéance de 2035 pour la fin de ventes de véhicules neufs émetteurs de CO2.

  2. Favoriser fiscalement les BEV (pour les entreprises comme pour les particuliers), avec des incitations claires et cohérentes dans toute l’Union européenne)

  3. Assurer que les PHEVS ne soient plus considérés comme des solutions vertueuses par les pouvoirs publics au sein de politiques publiques d’accompagnement. 

  4. Renforcer la filière européenne (chaîne d’approvisionnement, transparence, formation des travailleurs) pour assurer une mobilité électrique durable et compétitive