Le leasing social voiture électrique de retour en 2025 : ce qu’il faut savoir sur cette aide
20 juin 2025
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Le leasing social voiture électrique de retour en 2025 : ce qu’il faut savoir sur cette aide
Passer à la voiture électrique sans se ruiner, c’est possible ? Depuis le lancement du leasing social début 2024, la réponse est clairement oui. Pensé pour rendre la mobilité propre accessible aux foyers les plus modestes, ce dispositif d’État a connu un démarrage fulgurant… au point d’être rapidement suspendu. Mais bonne nouvelle : il revient en septembre 2025. Alors, comment ça fonctionne ? Qui peut en bénéficier ? Quels modèles sont concernés ? Et surtout, comment s’y prendre pour faire une demande ? Voici un tour d’horizon complet pour rouler propre, à petit prix, en toute sérénité.
Le leasing social : qu’est-ce que c’est ?
Le leasing social est une aide publique conçue pour faciliter l’accès à la voiture électrique, en proposant une solution de location longue durée (LLD) à tarif ultra-préférentiel. L’idée est simple : louer un véhicule électrique neuf pour environ 100 € par mois, sans apport initial, et pendant 3 ans. Contrairement à d’autres formules comme la Location avec Option d’Achat (LOA), ici, il ne s’agit pas d’acheter la voiture à terme. L’objectif est uniquement de permettre une utilisation accessible et temporaire.
Cette aide est rendue possible grâce à un financement de l’État, en partenariat avec plusieurs constructeurs automobiles. Il ne s’agit donc pas d’une promotion commerciale, mais bien d’un outil de transition écologique à visée sociale.
Le leasing social en 15 secondes chrono
Type de contrat : Location Longue Durée (LLD), sans option d’achat.
Durée : en général 3 ans.
Montant : autour de 100 €/mois, parfois moins selon le modèle et les revenus.
Objectif : faciliter l’accès à la voiture électrique pour les ménages modestes.
La raison de son succès
Dès son lancement en janvier 2024, le leasing social a rencontré un engouement spectaculaire. En quelques semaines seulement, plus de 25 000 demandes d’aides ont été enregistrées. Face à cette demande massive et au stock limité de véhicules disponibles, le gouvernement a rapidement dû mettre le dispositif en pause.
Cet engouement s’explique par plusieurs facteurs :
Une envie croissante de passer à l’électrique.
Des coûts de carburant qui pèsent sur les budgets.
Une offre claire, simple, et sans frais cachés (ou presque).
Pour beaucoup de foyers, c’était la première fois qu’un véhicule électrique devenait réellement accessible, sans crédit à contracter ni frais d’entrée élevés.
Qui peut en bénéficier ?
Le dispositif d’aide cible avant tout les travailleurs modestes, qui utilisent leur voiture quotidiennement dans le cadre professionnel. Voici les principaux critères (basés sur la version 2024, à confirmer pour 2025) :
Être majeur et résider en France.
Revenus : avoir un revenu fiscal de référence inférieur à 15 400 € par part.
Usage quotidien : utiliser sa voiture pour aller travailler à plus de 15 km de son domicile.
Kilométrage annuel : parcourir plus de 8 000 km par an pour raisons professionnelles.
Quels sont les modèles concernés ?
Le leasing social s’adresse en priorité aux conducteurs du quotidien, et cela se reflète dans les modèles proposés. Il ne s’agit pas de berlines de luxe ou de SUV haut de gamme, mais bien de véhicules compacts, électriques et adaptés à un usage urbain et périurbain. En 2024, les modèles les plus courants comprenaient la Peugeot e-208, la Renault Twingo E-Tech, la Fiat 500e ou encore la très abordable Dacia Spring. Tous ces véhicules ont en commun d’être maniables, économes en énergie, et parfaitement adaptés à des trajets domicile-travail ou à la vie de tous les jours.
Certains constructeurs ont également proposé des véhicules légèrement plus spacieux, comme la Renault Mégane E-Tech ou le Jeep Avenger, à des loyers légèrement plus élevés, souvent autour de 100 € par mois. Si l’aide restait relativement concentrée sur quelques modèles en 2024, l’édition 2025 pourrait introduire de nouveaux véhicules, selon les accords passés entre l’État et les constructeurs. Une chose est sûre : la sélection reste centrée sur des voitures neuves, accessibles et performantes.
Quels sont les avantages concrets ?
Au-delà du loyer mensuel très attractif, le leasing social présente des avantages économiques et pratiques majeurs. D’abord, le coût de recharge d’une voiture électrique est en moyenne deux à trois fois inférieur à celui d’un plein d’essence ou de diesel. Ensuite, l’entretien est également plus simple et moins coûteux : pas de vidange, moins de pièces d’usure, et des visites moins fréquentes au garage.
En trois ans, le gain total peut être significatif, surtout si l’on compare avec un véhicule thermique équivalent. Il ne faut pas non plus oublier l’impact environnemental : passer à l’électrique, c’est aussi réduire ses émissions de CO2 et contribuer à améliorer la qualité de l’air dans nos villes. Enfin, la formule sans apport initial permet d’éviter un investissement de départ souvent dissuasif, en particulier pour les ménages les plus modestes.
À quoi s’attendre pour 2025 ?
La réouverture du dispositif est annoncée pour septembre 2025, avec un budget renforcé. Si tous les détails ne sont pas encore publics, les grandes lignes devraient rester proches de celles de 2024. Les critères d’éligibilité (niveau de revenus, distance domicile-travail, usage professionnel du véhicule, etc.) devraient être maintenus, avec peut-être quelques ajustements pour les rendre plus clairs et mieux ciblés.
Le gouvernement a également exprimé sa volonté de simplifier les démarches administratives et d'améliorer la communication autour du dispositif. L’objectif est de rendre le processus plus fluide, plus lisible, et accessible à un plus grand nombre. Le bonus écologique continuera à jouer un rôle clé dans le financement des loyers réduits, aux côtés des efforts des constructeurs partenaires.
À noter : des détails pratiques, comme le nombre de véhicules disponibles ou les modèles exacts proposés, seront annoncés à l’approche de la rentrée. Il est donc essentiel de rester attentif aux informations officielles dans les semaines à venir.
Comment faire une demande ?
Une fois le dispositif relancé, tout se passera en ligne, via les sites des constructeurs engagés dans le programme (comme Renault, Stellantis, Dacia, etc.). Il faudra d’abord vérifier son éligibilité grâce à un simulateur, puis constituer un dossier avec les pièces justificatives nécessaires : revenu fiscal de référence, justificatif de domicile, preuve d’usage du véhicule pour le travail, entre autres.
Après validation, il sera possible de choisir un modèle parmi ceux proposés, de signer un contrat de Location Longue Durée (LLD), et de planifier la livraison du véhicule. Dans la plupart des cas, tout cela pourra être réalisé en quelques clics. Toutefois, il est vivement recommandé de se préparer à l’avance, car la demande d’aide risque d’être forte et les stocks, limités. Anticiper, c’est maximiser ses chances de bénéficier du dispositif.
Et si je ne suis pas éligible ?
Si vous ne rentrez pas dans les critères du leasing social, cela ne signifie pas que la voiture électrique est hors de portée. D’autres aides existent pour alléger la facture. Le bonus écologique, par exemple, reste accessible à tous, sans condition de ressources, pour l’achat d’un véhicule neuf. Il peut atteindre jusqu’à 4 000 €, et est cumulable avec la prime à la conversion si vous mettez à la casse un ancien véhicule thermique.
De nombreuses marques proposent également des offres de location avec option d’achat (LOA) à des loyers mensuels très compétitifs, notamment si vous profitez de ces aides cumulées. Ces formules peuvent représenter une alternative intéressante, même sans bénéficier du leasing social.
Enfin, pour optimiser votre budget au quotidien, pensez aussi aux solutions de recharge à domicile ou aux abonnements proposés par les opérateurs de bornes publiques, qui permettent de réduire le coût au kWh et d’accéder plus facilement à un réseau fiable.
Bon à savoir
Ce dispositif est réservé à l’usage régulier de la voiture dans le cadre du travail. Il ne s’applique pas aux trajets occasionnels ou aux foyers inactifs. Il faut pouvoir justifier son besoin (trajets domicile-travail) et ses revenus via les documents fiscaux.
En résumé
Le leasing social s’impose comme l’une des initiatives les plus ambitieuses pour démocratiser la voiture électrique. En visant en priorité les ménages les plus modestes, il répond à une double urgence : réduire les inégalités d’accès à la mobilité propre, tout en accélérant la transition écologique. Son retour annoncé pour septembre 2025 suscite déjà beaucoup d’attentes.D’ici là, il est fortement conseillé de rester informé sur les modalités exactes, de préparer ses justificatifs et de simuler son éligibilité dès que les outils officiels seront disponibles.
Sources :